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L'Artésien

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En même temps que le bordage de ce pont, il aura été nécessaire de fabriquer et poser les 2 ceps de drisses du grand mat et du mat de misaine.
Le fraisage du logement des réas s'effectue ici à l'aide d'un fraise diamant d'un diamètre inférieur à la largeur des logement, afin d'obtenir des gorges régulières, et à la bonne cote.
L'épaisseur à traverser étant plus importante que la longueur taillée de la fraise, cela oblige à faire cette opération par retournement.

 

Les réas et leur axe sont réalisés en ébène à l'aide d'un outil dont les plaquettes carbure de formes appropriées se fixent sur le même porte-outils, permettant ainsi de conserver les repères de la visu.

Le cep de drisse du grand mat. Le montage ne sera effectué que lorsque le corps aura reçu 2 couches de vernis-cire, teinte chêne foncé.

 

La mise en place d'une double rangée d'hiloires médianes

Le bordage entre deux rangées d'hiloires. Toujours effectué en sycomore.

Le pont de la deuxième batterie a été couvert de la même façon que pour la première batterie. Particularité pour ce pont : la partie centrale (avec les 2 rangées d'hiloires) est plus épaisse que les parties latérales, à l'exception des parties avant et arrière qui vont en s'amincissant pour former, surtout pour l'arrière un plancher continu au niveau de la grande chambre.
Cette surélévation présente par ailleurs un bouge plus prononcé que celui du pont. Ce bouge est donné par la forme des pièces de bordage de cette partie. Il sera repris de la même façon pour la réalisation des caillebotis qui vont venir se placer ici.

Pour permettre la ventilation du premier pont, de nombreux panneaux en caillebotis sont installés sur la partie centrale, entre les hiloires.
Ils présentent la même tonture, et vont être usinés en 2 1/2 D sur le robot.
Les "marches" ne font en réalité que moins d'un dixième de millimètre.

L'ensemble d'un panneau en cours d'usinage. Les encoches longitudinales et transversales sont usinées en même temps, par passes de 0,3 mm, ne provoquant ainsi aucun effort sur les "dents".

Le panneau en fin d'usinage

Les différents panneaux sont présentés et ajustés dans leurs logements.
L'usinage arrière, permettant de faire disparaître la partie en surplus (sensiblement la masse que l'on voit sur la photo au dessus sous les barreaux transversaux) sera fait en dernier.

Les "clous" liaisonnant les barreaux sur les traverses sont au nombre de 4 par intersection, et sont réalisés pour les premiers panneaux en laiton vrillé sur lui-même afin de lui donner de la rigidité.
Ils font 0,3mm de diamètre.
Pour info, la largeur des barreaux est de l'ordre de 1,8 mm. Ces "clous" seront remplacés sur les panneaux suivants par de l'ébène, supprimant ainsi l'opération de brunissage du laiton.

Détail du bordage de la partie centrale du pont. Ici, au niveau du grand mat.

 Ici, au niveau du mat d'artimon. Les deux extrémités de la drosse sont attachées sur du fil de laiton, afin de ne pas être blessées lors du grattage du pont.

Les hiloires sont placées en premier, encastrées sur les baux. On remarquera la pente des hiloires vers l'avant, afin de retrouver l'épaisseur des autres lattes du pont.

Les différents éléments nécessaires pour représenter les clous :
baguettes débitées en ébène de 1x1 environ, passées dans une filière de bijoutier pour atteindre un diamètre de 0,7 mm environ.
Les trous, pointés auparavant pour éviter la chasse du foret (ici 0,45mm), sont percés.
les baguettes sont meulées en pointe sur le petit lapidaire volant (déjà décrit), enfoncés en force dans leurs logements, et coupées au ras.

Pont et vaigrage on reçu leurs clous

La coque couchée sur le flan, calée, car il est plus facile de réaliser le cloutage en position horizontale.
Le chantier étant sur une table mobile réglable en hauteur, nous avons ici tout le confort !

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