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L'Artésien

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Les  flasques, mais aussi toutes les autres pièces constituant l'affut, ont été réalisées sur robots, les adents repris en fraisage pour supprimer les arrondis de fraise dans les angles rentrants.

L'entretoise centrale va être fraisée au bon angle, avec montage d'un étau de rectification dans l'étau de la fraiseuse. (Le mors mobile de ce petit étau est légèrement moins large que le mors fixe)

 

L'assemblage se fait sur un gabarit....

La cale située à l'avant permet le "démoulage" de l'affut après séchage.

En attente de séchage. Tous les collages sont nettoyés avant prise de la colle, pour éviter au maximum la pénétration de cette colle dans le bois.

 

Réalisation des différents accessoires.
Pour les susbandes, un petit gabarit en laiton qui va servir de poinçons de pliage.
2 bouts de carré 10x10, serrés ensemble, est percé au diamètre du rond de pliage ; 2 autres bouts vont être percés au diamètre du même rond, augmenté de 2 fois l'épaisseur des susbandes. (ici du laiton de 0,4 mm).
le pliage se fait dans un étau, en plaçant une cale permettant l'inclinaison nécessaire pour les pièces gauches et droites.

L'ensemble serré.

Les susbandes gauche et droite, avant mise à longueur.

Il va falloir s'occuper des boulons. Ils sont factices, seules les têtes et les écrous sont réalisés.
A gauche, la tête de boulon, à droite, l'écrou avec le bout de tige(pas filetée).
C'est tiré d'un carré de 2x2 monté sur le tour dans une pince de serrage pour tourner rond.
Les bouts de tige font 1,2 mm de diamètre.

Les différents boulons et crochets sont en place. Ils sont passés à la tourmaline au coton tige en étant en place, avec un essuyage rapide pour ne pas tacher le bois.
Les roues ont été tournées ; les clavettes sont réalisées avec du feuillard plié.

La reprise de nos susbandes
Les pièces sont assemblées sur un bloc de bois percé selon l'écartement des 2 trous situés sur les flasques. 
La cheville à tête plate est figurée par un rond plié.

Les parties à braser sont enduites de pâte décapante (sans pub).

Chauffée au fer à souder, la brasure(étain-argent) file entre les pièces en contact.

Enlèvement des excédents de brasure au burin de ciseleur, la goupille plate est façonnée à la lime, l'ensemble poli à la brossette en fil laiton.

Réalisation d'un petit stock de cordage (cordonnet spécial DMC n° 30).
La bobine réceptrice vient d'être enroulée ; le mouvement avait auparavant été arrêté par le contact du toupin sur le fin de course.

3 fils commis ensembles permettent d'obtenir le cordage nécessaire pour toutes les bragues de la batterie.
L'aspect "luisant" n'est dû qu'au reflet du flash.

Les affuts sont préparés pour être fixés sur le pont.
Un gabarit en laiton permet à la fois le perçage sous les 4 roues (Ø 0,95 mm), mais également le perçage du pont.
Le bord relevé permet de positionner le gabarit à la distance correcte contre la vaigre bretonne,  et d'assurer le centrage par rapport au sabord.
4 ronds de 1 mm assureront la fixation de l'affut.

Préparation des différents palans : préparation des poulies, crochets.....

Chaque garant est "épissé" au fil Gutterman.

Les affuts sont en place, les palans accrochés et rangés, les bragues accrochées.
Les canons ne seront mis en place qu'au tout dernier moment, enfilés par les sabords et bloqués par les susbandes.
Les courbes de baux ont été collées.
Plus qu'à passer deux couches de vernis-cire sur la muraille et les coins des affuts.

Tous les baux vont être mis en place.
On peut apercevoir, outre la chambre du maitre-canonier, la tamisaille fixée sur 2 baux contigus,le pouliot et ses 2 rouets, les 2 rouets de renvoi, les 2 affuts arrières installés, la pompe d'artimon et son cloisonnement dans la hauteur du pont,
la cloison de la Sainte Barbe.

Détail sur la tamisaille, pièce maitresse qui sert de guide au bras du gouvernail. Cette pièce a été usinée sur robot.
Les 2 brins de la drisse du gouvernail passent dans des poulies de renvoi et finiront enroulés sur le tambour de la roue du gouvernail.

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