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L'Artésien

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La fabrication des ancres

La fabrication des ancres, en laiton, nécessite un chalumeau d'une certaine puissance de chauffe, le petit chalumeau utilisé pour les brasures de bagues, anneaux et autres pitons étant bien trop court.
J'utilise un ensemble constitué d'une bouteille d'oxygène (en vente dans les grandes surfaces de bricolage. La bouteille est consignée). Cette bouteille est équipé d'un manomètre-détendeur.
En complément, une bouteille de butane de marque connue, achetée au même endroit, équipé de son robinet.
Un jeu de tuyau de plombier standard, sur lequel est monté un petit chalumeau à buses interchangeables.
Les raccords vissés permettent le montage d'un chalumeau Grandjean.

 

Les 3 éléments principaux d'une ancre, pris dans du barreau laiton de 8 mm, sont fraisés à la cote, mais restent brut dans le sens de l'épaisseur.
Ils sont maintenus ici sur une plaque de soudage en céramique reconstituée du commerce, après décapage à l'acide chlorhydrique.

 

Sur l'emplacement des jointures, du décapant et de la brasure ont été déposés.
La chauffe a eu pour but de faire monter la zone en température, de l'ordre de 650°. Ce sont les pièces qui font fondre la brasure, et non le chalumeau. C'est le secret d'une brasure réussie.

 

Aux emplacements prévus sur le plan, les 2 vergues vont être sciées en partie, en Vé, d'un angle identique à l'angle formé par les 2 parties de chaque bras, puis brasées de la même façon. Le fait de ne pas scier complètement les bras facilite le positionnement.
La nouvelle chauffe ne doit pas durer des heures, pour ne pas désouder les brasures précédemment faites.

 

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Après mise à niveau des épaisseurs, réalisation des pattes mises à la bonne épaisseur par fraisage, ces pattes sont brasées, toujours de la même façon. Les faibles épaisseurs permettent une opération simple et rapide.

 

 Le maintien des pattes pour la brasure

 

Les 2 petits renforts pour le maintien du jas ont été brasés après fraisage de leurs logements, le trou pour l'anneau percé, l'ensemble fini, gratté après ponçage (et oui, le grattage marche très bien sur le laiton, afin d'obtenir un bel état de surface).

Le jas est réalisé selon les plans, le logement de l'ancre étant fait par fraisage.
Les frettes sont faites dans de la bande en laiton brasées à l'argent.

Le jas non monté, l'ancre va être passée à l'acide chlorhydrique, rincée, noircie selon le procédé habituel.
L'emboutinure va être faite maintenant (c'est plus facile pour les manipulations).
Le jas va pouvoir être assemblé, les frettes, préalablement noircies, vont être collées à la superglue.
Mise en place des chevilles en ébène, et teinte du jas.

 

 L'usinage du jas : dans un bout de poirier de la bonne épaisseur, les logements de la verge et des renforts sont fraisés, puis le profil du jas façonné à partir de ce logement.

Le deuxième élément du jas est usiné de la même façon, puis débité à partir de l'empreinte faite à l'aide du premier élément.

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