Noircir le laiton |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||
Cette technique,
mainte fois décrite à gauche et à droite, est on ne peut plus simple
à mon goût :
pas de mélange, de dosage, de chauffe. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||
La
démonstration est faite aujourd'hui pour le noircissage de 4 goupilles
de fixation de chandeliers pour la hune du grand mat de L'Artésien
: Les brasures sont ici brut (sans nettoyage) et sans un coup de lime. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||
La première opération a pour but un dérochage des brasures et un décapage du laiton. L'acide
chlorhydrique se trouve (encore) dans les drogueries. Il est déjà
dilué à 23%, ce n'est pas la peine d'en rajouter, de le chauffer. L'acide utilisé est reversé dans la bouteille. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le
brunisseur : on en trouve partout sur Internet, et à tous les prix
(jusqu'à 180 euros le litre !!!). On
en verse de quoi bien immerger les pièces, sans diluer, sans chauffer. En
20 ou 30 secondes, les pièces sont noires. On les sort du bac, et
on reverse le brunisseur dans la bouteille, |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les pièces sont ici en cours de dérochage dans le bac en plastique. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les pièces sont sèches, mais laissent du noir sur les doigts, ce qui n'est pas grave ; ça part au savon (pour les mains). |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les parties visibles sont passées à la brossette circulaire. Le laiton noirci brille. Ici, en photo avec d'autres pièces en attente d'être posées. Pour
des pièces plus importantes (type canons), un astiquage au papier
absorbant convient très bien. Les puristes peuvent compléter ces opérations avec l'utilisation dun produit d'arrêt du noircissage, et l'utilisation d'un vernis de protection. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||